En Tunisie, les règles de circulation routière sont strictes, surtout en ce qui concerne le retrait du permis de conduire pour certaines infractions, afin d'assurer la sécurité sur les voies publiques. Parmi les infractions graves, la conduite sous l'influence de l'alcool est particulièrement sanctionnée. Dans ce cas, le permis peut être retiré pour une durée allant jusqu'à six mois. En cas de récidive dans l'année suivant la première suspension, la durée de retrait peut atteindre un an. La conduite pendant une période de suspension du permis entraîne des pénalités plus lourdes, avec un doublement de la durée du retrait.

Les infractions impliquant la conduite en sens inverse ou les manœuvres de demi-tour illégales sont traitées avec une sévérité équivalente. Dans ces situations, le permis peut être retiré pour jusqu'à six mois, et cette période peut être doublée si l'infraction est répétée dans l'année suivant le premier retrait.

Pour les accidents de la route entraînant des blessures ou des décès, les sanctions sont encore plus rigoureuses. Le retrait du permis peut durer jusqu'à deux ans, et peut être porté à quatre ans si le conducteur était sous l'influence de l'alcool, conduisait sans le permis approprié, conduisait malgré une suspension en cours, ou tentait de fuir pour échapper à sa responsabilité. Un nouvel incident dans les deux ans suivant la fin du premier retrait peut entraîner un retrait du permis allant jusqu'à quatre ans.

Ces lois illustrent la fermeté avec laquelle les autorités tunisiennes cherchent à maintenir la sécurité routière et à sensibiliser les conducteurs aux conséquences graves de leurs infractions, malgré la fréquence croissante des accidents sur les routes en Tunisie.